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La lettre de Warren Buffett

Catégorie : Blogues
Publication : samedi 22 février 2020
Écrit par Mario Lavallée

C'est devenu un rituel dans le monde de la gestion de portefeuille. Un samedi matin de février, on se lève tôt pour lire ce qu'a à dire Warren Buffett. C'est en effet le moment où sa lettre aux actionnaires de Berkshire Hathaway est publiée. Toute la lettre n'est pas intéressante à lire car une grande partie est consacrée à rendre des comptes aux actionnaires de l'entreprise. Par contre, on y trouve aussi des commentaires qui méritent réflexion.

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Kraft Heinz est devenue une Fallen Angel!

Catégorie : Blogues
Publication : jeudi 20 février 2020
Écrit par Mario Lavallée

Lorsqu'une entreprise obtient une notation de crédit inférieur à BBB- alors qu'elle en avait une meilleure, on parle d'un Fallen Angel. Kraft Heinz a justement vu sa notation de crédit descendre à BB+ récemment. Elle est donc maintenant un Fallen Angel.  Les obligations de sociétés sont divisées en deux groupes : les obligations de "Qualité" ou "Investment Grade" et les obligations "Haut Rendement". Les obligations de "Qualité" ont des notations égales ou supérieures à BBB-. Celles à "Haut Rendement" ont donc des notations de BB+ ou moins.  Avec cette décote, Kraft Heinz devient le plus important émetteur dans l'indice obligataire High Yield.

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Coronavirus et estimation du risque

Catégorie : Blogues
Publication : samedi 15 février 2020
Écrit par Mario Lavallée

L'humain a de la difficulté à bien évaluer les risques auxquels il est confronté. Il estime les probabilités et les conséquences de façon approximative, avec une partie seulement de l'information et aussi une partie seulement de son cerveau.

Le NYTimes consacre un article a ce sujet en utilisant notre réaction au Coronavirus. Bien sûr, l'illustration concerne une situation sans lien direct avec la finance, mais l'attitude face au risque qu'il soit financier ou physique est très similaire. L'article cite justement Daniel Kanhneman, gagnant du prix Nobel d'économie en 2002.

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Groupe Capitales Médias : Une mutuelle de retraite pourrait être la solution!

Catégorie : Blogues
Publication : samedi 5 octobre 2019
Écrit par Mario Lavallée

Voici le texte qui est paru à partir de samedi le 5 octobre dans certains médias québécois.

 

On m’a récemment demandé de commenter à la radio la situation des régimes de retraite de Groupe Capitales Médias. Je l’ai fait en mentionnant que, malheureusement, les retraités feraient possiblement les frais de la fermeture de leur régime de retraite en devant subir une coupure significative dans leurs prestations de retraite. Suite à cela, j’ai pris part à des discussions avec des employés et retraités du journal La Tribune. Ils ont partagé avec moi la situation financière dans laquelle se trouve leur régime de même que leurs inquiétudes. J’ai alors eu une réflexion similaire à celle de Serge Parent, parue dans Le Soleil le 25 septembre dernier.

 

Le régime de retraite qui m’a été présenté est dans une position de pleine capitalisation dans un mode de continuité. Par contre, dans un mode de terminaison, il ne l’est pas. La raison est bien simple : dans un mode de continuité, on pose l’hypothèse que les actifs du régime sont investis dans un portefeuille équilibré procurant entre 5 % et 6 % annuellement. Dans le cas d’une terminaison du régime, on suppose plutôt que tout est investi en obligations gouvernementales (rendement actuel autour de 1,5 %). L’hypothèse de rendement futur est alors beaucoup plus faible, comme les prestations que cela permet.

 

Dans ce contexte, forcer une politique d’investissement plus conservatrice ne semble pas logique ni nécessaire. C’est pourtant ce qui risque d’arriver. La conséquence pour les retraités se traduirait par des coupures d’environ 25 % des prestations de retraite. Ces coupures ne sont pas pour un an ou deux, mais pour toute la retraite. Or, la retraite on la souhaite plus longue que moins longue.

 

Ayant la même réflexion que monsieur Parent, je propose toutefois une solution différente, mais poursuivant le même objectif : investir en mode continuité plutôt qu’on mode terminaison.

 

Les réformes récentes dans le monde de la retraite, que ce soit dans le domaine municipal, universitaire ou privé, avaient comme principal objectif de favoriser le maintien des régimes de retraite à prestations déterminées. Le législateur a donc procuré un peu d’oxygène aux employeurs en forçant le partage des risques avec les participants et en permettant des allégements concernant les contributions servant à combler les déficits. Il a aussi exigé la mise en place de réserves afin de mieux capitaliser les régimes.

 

Après avoir donné de l’oxygène aux employeurs, il serait temps d’en donner aussi aux retraités qui se retrouvent dans une situation de terminaison de régime.

 

Je souhaite aux employés du Groupe Capitales Médias qu’un repreneur maintienne une certaine continuité des régimes de retraite en continuité, avec des ajustements acceptables possiblement, mais en continuité.

 

Si cela n’est pas possible, je crois que la création d’une mutuelle de retraite serait une avenue à considérer. Tous les régimes de retraite devant fermer suite à la disparition d’un employeur pourraient s’y joindre. Cela permettrait une politique de placement équilibrée et donc le maintien de prestations de retraite plus près de celles versées au moment de la disparition de l’employeur. Une mutuelle permettrait le partage du risque de longévité. Elle permettrait aussi d’avoir une taille suffisante pour se doter d’une expertise élevée en gestion de portefeuille et des placements plus performants.

 

Le gouvernement n’a pas vraiment à intervenir dans une telle solution si ce n’est que permettre la création de la mutuelle. Retraite Québec pourrait continuer à suivre l’évolution de la mutuelle afin qu’elle maintienne des réserves équivalentes à celles exigées des régimes de retraites privés.

 

Une telle mutuelle offrirait une solution intéressante pour tous les employés se trouvant dans des situations semblables dans le futur.

 

Une mutuelle est tout à fait en ligne avec l’historique de mise en commun et de partage de la société québécoise (Desjardins et toutes les mutuelles d’assurance-vie et de dommage ayant existé ou existant encore au Québec). Ce genre de solution est dans notre ADN.

 

Des retraités plus pauvres, c’est une collectivité plus pauvre. Collectivement, nous avons donc tout intérêt à trouver une solution.

 

 

 

Mario Lavallée, Ph.D. CFA

Professeur de finance

École de Gestion

Université de Sherbrooke

 

CELI ou CILI?

Catégorie : Blogues
Publication : dimanche 25 août 2019
Écrit par Mario Lavallée

Depuis quelques années, le CELI (Compte d'Épargne Libre d'Impôt) est très populaire auprès des canadiens. Le nom qu'on lui a attribué pourrait toutefois avoir eu un impact sur l'utilisation qu'en ont fait plusieurs canadiens. On en parle justement dans la Presse aujourd'hui. Je suis tout à fait d'accord avec Marc Tison : le CELI aurait dû s'appeler CILI (Compte d'Investissement Libre d'Impôt). De cette façon plus de canadiens auraient possiblement réalisé qu'on peut  détenir autre chose qu'un compte d'épargne à taux d'intérêt très faible dans un CELI. Les institutions financières ne s'en plaignent pas cependant puisqu'il s'agit là d'une source de financement intéressante.

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Une autre façon de mesurer le gain en capital.

Catégorie : Blogues
Publication : mercredi 31 juillet 2019
Écrit par Mario Lavallée

Le sujet revient de temps en temps. Il s'agit d'une proposition pour mesurer différemment le gain en capital. Lorsque l'on vend un bien qui n'est pas exempté d'impôt (c'est le cas de nos biens personnels comme notre résidence principale) il y a un impôt à payer sur le gain en capital.

Le gain en capital est défini comme étant la différence entre le prix de vente et le coût d'acquisition. Une action payée 20 $ il y a dix ans et vendue aujourd'hui 50 $ génère un gain en capital de 30 $ (50 $ - 20 $). Ce gain en capital, à moins d'être réalisé dans un CELI ou un REER, est imposable. Au Canada, pour le moment du moins, la moitié seulement de ce gain est imposable. C'est donc un revenu supplémentaire de 15 $ par action (30/2) qui doit être ajouté dans l'année où la vente a lieu.

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